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Au cours de la période 1990 à nos jours, Brazzaville connait une croissance urbaine rapide, et le mouvement intense de colonisation des espaces périphériques qui se développe sur des zones de plus en plus lointaines est une illustration. Cette expansion qui pose le problème d’accès aux infrastructures et équipements de base, ainsi que celui des relations entre diverses zones d’habitations éparpillées partout et des zones d’activité souvent confinées au centre-ville, sont à l’origine des migrations pendulaires. Ntsangamani, un quartier de l’arrondissement 8 Madibou, au sud de Brazzaville, n’échappe guère à cette situation, les populations y vivent dans la précarité. L’objectif visé par la présente étude est d’analyser les problèmes de précarité auxquels sont confrontées les populations de ce quartier périphérique de Brazzaville. A cet effet, une méthodologie basée sur la recherche documentaire, l’entretien et l’enquête sur le terrain a été adoptée, avec un échantillon de 150 ménages sur 1895. Les résultats de cette étude montrent qu’au moment où Brazzaville connait une urbanisation rapide et non maitrisée, les quartiers précaires se multiplient. Les populations de ces quartiers, dont celles de Ntsangamani sont, confrontées aux problèmes d’accès aux infrastructures et équipements de base, exposées aux catastrophes naturelles (érosions, inondations et ensablement). Pour endiguer ce phénomène, le gouvernement du Congo, avec l’appui de la banque mondiale, a optées pour la politique de restructuration des quartiers précaires. Mots clés : Quartier précaire, Madibou, Congo-Brazzaville.